Cette solution chirurgicale ne peut être envisagée que lorsqu’il existe des excès graisseux localisés suffisants (= lipoméries) où sera récupérée la graisse à réinjecter lors d’un geste de lipoaspiration. Cette solution n’est donc pas envisageable chez une patiente mince et sportive, souhaitant une augmentation de volume mammaire.
Les zones les plus fréquemment utilisées pour prélever la graisse (si excès graisseux présent) sont le ventre, la culotte de cheval, la face interne des cuisses, la face interne des genoux et la région dorsale.
S’agissant d’une greffe de tissus vivants, une partie de la graisse transférée ne « « résistera » pas à l’intervention et se résorbera. On dit en général, que 30% à 50% de la graisse transférée au niveau de la poitrine, se résorbera au cours des trois premiers mois. Afin d’y pallier, une surcorrection est réalisée. C’est-à-dire que, nous réinjections volontairement un peu plus que le volume souhaité, tout en sachant qu’une partie se résorbera lors des trois premiers mois.
Toutefois, il est souvent nécessaire de réaliser le lipofilling en 2 ou 3 interventions afin d’obtenir le volume final souhaité. En comparaison aux prothèses mammaires, cette technique a pour principaux avantages un résultat très naturel, durable (si le poids est stable) sans besoin de réintervenir à long terme, une fois le volume souhaité atteint.
Les cicatrices de prélèvement et de réinjection sont quasi-invisibles.
Enfin, cette technique est uniquement adaptée aux patientes souhaitant une légère augmentation de volume car il n’est pas possible de bénéficier du même résultat volumateur qu’avec une prothèse pré-remplie de gel de silicone.
Un bilan pré-opératoire par imagerie mammaire (échographie mammaire et/ou mammographie) vous sera également prescrit en consultation pré-opératoire.